📄 Fiche pratique :
Utiliser la loi APER pour contester un projet
1. Rappeler le principe de la loi APER
- La loi APER vise à accélérer la production d’énergies renouvelables tout en respectant la biodiversité, les paysages et les zones sensibles.
- Elle impose que les communes identifient des zones d’accélération, en concertation avec les citoyens.
2. Vérifier si le site est protégé ou sensible
- Si le projet est situé dans :
- Une zone Natura 2000
- Une zone à risque (inondation, feu de forêt)
- Une zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)
- Un bassin versant vulnérable
- Alors la protection doit primer sur l’implantation du projet.
👉 Exemple : Montrodier est une colline sensible, bassin versant du Bastarder, donc particulièrement vulnérable aux risques hydrologiques.
3. Vérifier la procédure locale
- Demander :
- Si une concertation publique a eu lieu.
- Si le projet est bien situé dans une zone d’accélération officielle validée par le conseil municipal et la préfecture.
- En l’absence de concertation ou de zonage clair → le projet peut être contesté.
4. Souligner le non-respect des objectifs de la loi
- Pas d’accélération au détriment de la biodiversité.
- Pas de dégradation des ressources naturelles (sols, eau, paysages).
- Obligation d’équilibrer production énergétique et préservation environnementale.
5. Argumentaire clé pour la contestation
- Le projet menace :
- La stabilité du bassin versant → aggravation des risques d’inondation.
- La biodiversité locale → atteinte aux espèces protégées.
- Le paysage naturel → altération d’un patrimoine naturel communal.
- Le projet est contraire à l’esprit de la loi APER, qui exige accélération raisonnée, pas accélération sauvage.
Conseil final pour la communication :
👉 Rester factuel, citer la loi APER (mars 2023), évoquer la Convention d’Aarhus sur l’accès à l’information environnementale, et insister sur le manque de concertation si c’est le cas.
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Résumé de la Convention d’Aarhus
La Convention d’Aarhus (signée en 1998, en vigueur en France depuis 2002) est un traité international qui donne aux citoyens trois grands droits en matière d’environnement :
1.
Droit d’accès à l’information environnementale
2.
Droit de participation au processus décisionnel
3.
Droit d’accès à la justice
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