le Wiki des sentinelles
Éclairer le débat public sur la place du solaire photovoltaïque (PV) dans le futur mix énergétique français, avec des données factuelles, chiffrées et récentes.
Le solaire PV a connu une croissance fulgurante en 10 ans :
Coût divisé par 10.
Rendement passé de 15 % à 20 %.
Capacité mondiale multipliée par 20.
En 2021, le solaire PV a produit 14,3 TWh, soit 3 % de la consommation électrique nationale.
En décembre 2021, 13,2 GW de puissance étaient installés.
Le coût de production :
0,05 €/kWh pour les centrales au sol,
0,16 €/kWh pour les installations résidentielles.
⚠️ Citation clé (fiche 16, page 28) :
« Un potentiel de production solaire PV de 200 TWh/an est déjà identifié en utilisant des technologies commerciales et des surfaces déjà artificialisées et disponibles (toitures, friches, parkings). Les scénarios les plus ambitieux pour 2050 (150 à 250 TWh/an) semblent donc réalisables. Le développement du solaire PV ne nécessite donc pas l’artificialisation de nouvelles surfaces. »
Toitures : potentiel de 125 TWh/an
Friches & parkings : 69 TWh/an
Total : environ 200 TWh/an réalisables sans sol naturel.
Empreinte carbone : 30 gCO2/kWh
Temps de retour énergétique : ~1 an
Recyclabilité : jusqu’à 95 % en masse (surtout verre et alu, moins bien pour le silicium/argent)
Pas de terres rares dans les modules PV classiques.
Scénarios prévoient entre 400 et 1200 km² pour le PV en 2050.
C’est moins de 3 % des surfaces déjà artificialisées (~50 000 km²).
➤ Conclusion : inutile de détruire des forêts, garrigues, terres agricoles ou zones Natura 2000.
8 000 emplois directs en 2020 (en hausse).
Rentabilité assurée (10 à 12 ans pour une installation résidentielle non subventionnée).
Soutien public : tarifs d’achat garantis, primes à l’autoconsommation.
Le solaire PV est mature, rentable, et peut être déployé massivement sans artificialiser davantage les sols.
Il faut prioriser les toitures, les parkings, les friches et éviter les zones naturelles.
Un potentiel de production solaire PV de 200 TWh/an est déjà identifié en utilisant des technologies commerciales et des surfaces déjà artificialisées et disponibles (toitures, friches, parkings). Les scénarios les plus ambitieux pour 2050 (150 à 250 TWh/an) semblent donc réalisables. Le développement du solaire PV ne nécessite donc pas l’artificialisation de nouvelles surfaces.