Reportage et enquête sur l’incendie de La Capelle-et-Masmolène ce 31 Juillet

Quand la garrigue disparaît, le feu s’installe…

Le 31 juillet, un incendie s’est déclaré dans un parc photovoltaïque à La Capelle‑et‑Masmolène. Tout autour, la garrigue est restée verte. Mais sous les panneaux, le sol était couvert d’herbes sèches, jaunes, brûlées… Un terrain parfaitement inflammable.

Pourquoi ?

Parce que la garrigue naturelle  avec ses chênes verts, genévriers et arbustes résistants  a été arrachée.

Parce qu’on a remplacé un écosystème résilient par un sol appauvri, compacté, sans vie.

Parce que les panneaux créent un microclimat : chaleur piégée, pas de rosée matinale, pas d’entretien écologique.

 Résultat : un sol plus sec qu’ailleurs, un couvert herbacé inflammable, un risque incendie accru… et un incendie, justement.

Ce n’est ni une fatalité, ni une erreur naturelle :

C’est la conséquence directe de la destruction de la garrigue.

La biodiversité n’est pas un décor. C’est une protection.

La garrigue stocke l’eau, absorbe la chaleur, freine le feu.

L’araser, c’est fragiliser tout le territoire.

Nous alertons depuis des mois : implanter des centrales industrielles en pleine nature, c’est prendre des risques inutiles.

Des alternatives existent : friches, parkings, toitures, zones déjà artificialisées.

Le vivant n’est pas un obstacle. C’est la condition de notre survie.